

Un ingénieur reconverti dans sa passion
Je m’appelle Thibaut, et avant de me reconvertir dans la mécanique et l’électronique des machines à coudre, j’étais ergonome. Multifonction et polyvalent, j’utilise autant mon esprit que mes mains pour résoudre des problèmes techniques, peu importe la situation. J’adore me creuser les méninges pour déchiffrer des casse-têtes et des énigmes, ce qui m’est d’une grande aide lorsque je fais face à des machines à coudre en panne.
Je vis près d’Aix-en-Provence avec ma femme et notre chien. Passionné par l’aéronautique, la robotique, les nouvelles technologies, mais aussi par les neurosciences et la logique, j’ai exploré des domaines variés comme l’informatique, l’aéronautique et l’automobile. Cependant, j’ai choisi de tourner la page et de me diriger vers la réparation de machines à coudre.
Un choix étrange ?
et ténébreuse histoire…
Ma passion pour la couture a commencé lors de mes années d’études. Ma mère m’avait appris à tenir une aiguille, un savoir indispensable à ses yeux avant de quitter la maison. Je faisais quelques travaux de couture et de retouche pour financer mes études et occuper mes après-midis pluvieuses. Vers la fin de mon cursus, ma femme m’a offert une machine à coudre et à broder, qui aujourd’hui prend la poussière sur mon étagère a cadavre. J’y ai passé de nombreuses heures, que ce soit pour elle, pour mes amis ou pour l’association dont je faisais partie.
À la fin de mes études, j’ai cherché un emploi avec pour seule expérience un stage de plusieurs mois dans un grand groupe aéronautique européen qui fabrique des BUS qui vont dans les AIRs. J’ai enchaîné les missions en ergonomie, informatique et mécatronique dans le but de trouver une thèse.
Entre deux recherches, il fallait bien s’occuper. Comme la télévision ne m’attirait pas et que je n’étais pas accroc aux jeux vidéo, je me suis perfectionné sur mon logiciel de broderie. À force de faire tourner ma machine, elle tombait parfois en panne. Malheur ! Il fallait alors l’emmener chez un spécialiste pour la remettre en état, ce qui arrivait souvent.
Au fil des visites chez ce spécialiste, où je découvrais également tout le matériel nécessaire pour la broderie, j’ai commencé à réfléchir à la réparation de machines à coudre. Grâce à mes connaissances en mécatronique et à mon goût pour les énigmes, cette idée a germé. Quelques mois plus tard, je me suis offert une formation pour mieux comprendre le mécanisme de précision qu’est la machine à coudre. J’ai ainsi décidé de me forger une expérience pour me lancer dans cette aventure et espérer vivre de ma passion.

Nos valeurs
Chez Fil-Mécanique, nos valeurs nous guident chaque jour pour offrir un service sincère, respectueux de nos engagements et centré sur le client. De l’indépendance à l’intégrité, nous privilégions une approche authentique et transparente, en vous offrant des solutions qui reflètent nos convictions.
Ces valeurs définissent notre identité et façonnent notre engagement envers nos clients. Chez Fil-Mécanique, notre mission est de proposer un service de qualité, évolutif et adapté à vos besoins, en restant fidèle à notre éthique.
Indépendance
Chez Fil-Mécanique, notre indépendance est précieuse. Nous choisissons librement les modèles que nous proposons, sans pression d’objectifs imposés par les marques. Cela nous permet d’exprimer notre avis, qu’il soit positif ou négatif, et d’offrir à nos clients une sélection authentique, sans contrat d’exclusivité
Amélioration continue
Chez Fil-Mécanique, nous sommes animés par une curiosité insatiable. L’amélioration continue est au cœur de notre démarche : nous apprenons des défis que nos clients nous présentent et nous nous formons régulièrement en explorant les dernières innovations sur les machines, pour toujours mieux répondre à vos besoins.
L’attention au besoin du client
Chez Fil-Mécanique, nous accordons une attention particulière aux besoins de chaque client. Comprendre vos attentes nous permet d’y répondre de manière optimale, sans chercher à vendre à tout prix. Notre objectif est de vous fournir des solutions adaptées qui répondent réellement à vos besoins spécifiques et améliorent votre expérience couture.
L’intégrité
Chez Fil-Mécanique, la franchise est essentielle. Si une machine n’est pas à la hauteur, nous le disons sans détour. Notre priorité est de donner un avis sincère, même lorsque cela va à l’encontre des attentes commerciales. Nous assumons pleinement nos responsabilités et restons disponibles pour discuter de chaque souci, garantissant ainsi un service basé sur l’intégrité et la transparence.


Pourquoi Fil Mécanique ?
Chez Fil-Mécanique, nous sommes spécialisés dans la réparation de machines à coudre, quelle que soit leur marque ou leur modèle. Que votre machine soit un modèle vintage de 1890 ou un dernier cri de la technologie moderne, nous croyons fermement qu’il y a toujours une solution tant qu’il existe des pièces. Notre expertise, acquise au fil des années, nous permet de diagnostiquer rapidement les problèmes et de proposer des réparations adaptées à chaque situation. Animés par notre curiosité et notre envie d’en savoir toujours plus, nous continuons à nous former en permanence pour rester à la pointe des techniques de réparation. Cela nous permet de vous offrir un service de réparation de qualité, où compétence rime avec convivialité. Chez nous, chaque machine est traitée avec le plus grand soin, et chaque client bénéficie d’une attention personnalisée. Confiez-nous votre machine, et redonnez-lui une nouvelle vie !
En tant que réparateur passionné, je m'intéresse davantage aux aspects techniques plutôt qu'à vendre a tout pris. Je suis fier d'être l'un des rares revendeurs à avoir ouvert au moins une fois chaque modèle que je propose, afin de comprendre ce qui se cache à l'intérieur et d'évaluer sa qualité.
C'est pourquoi j'ai choisi de représenter les marques familiales Juki et Elna, reconnues pour leur fiabilité, leur innovation et leur excellence dans le domaine de la couture. Ce choix a été mûrement réfléchi, car ces marques offrent des machines de qualité adaptées aux besoins des couturiers de tous niveaux.
Nous nous efforçons toujours de comprendre vos besoins afin de vous aider à choisir le modèle qui vous convient le mieux. Nous croyons fermement qu'il n'est pas nécessaire de débourser une fortune pour obtenir une machine performante que vous saurez exploiter pleinement.
Nos prix sont comparables à ceux de nos concurrents, mais nous privilégions un marché local. Cela vous garantit un accès direct à un spécialiste à votre écoute, capable de vous conseiller et de vous accompagner dans votre choix. Contrairement aux grandes enseignes qui peuvent parfois négliger les détails, nous valorisons chaque client et nous engageons à offrir un service de proximité de qualité.
En ce qui concerne les machines industrielles, il est essentiel de prendre en compte vos besoins spécifiques. Ce sont vos retours et vos expériences qui nous guideront dans le choix du modèle le plus adapté à votre utilisation. Que vous envisagiez une Juki, une Durkopp Adler, une Pfaff ou une Tajima, chaque marque possède ses particularités qui répondent à des exigences variées.
Nous sommes là pour écouter ce que vous avez à nous raconter : vos besoins et vos attentes sont pour nous important à considérer afin de vous orienter vers le modèle qui répondra le mieux à vos exigences. En travaillant ensemble, nous trouverons la machine qui saura non seulement améliorer votre productivité, mais aussi enrichir votre expérience de couture.
Depuis 15 ans, je me consacre à la fabrication de faluche, un savoir-faire que j'ai perfectionné au fil des années. En 2015, j'ai élargi ma gamme en lançant la broderie à l'intérieur, ajoutant une touche d'originalité et de personnalisation à chaque pièce. Chaque faluche que je crée est le fruit d’un travail méticuleux, réalisé à la main avec soin. J'attache une grande importance à la qualité des matériaux que j’utilise, tous provenant d’Europe, garantissant ainsi un produit durable, respectueux, et à faible empreinte carbone.
L’authenticité et la singularité de mes créations sont des valeurs fondamentales. C'est pourquoi nos insignes pour faluche sont uniques et confectionnés avec une attention particulière. Chaque insigne raconte une histoire et reflète l’identité de celui qui la porte, ce qui rend chaque faluche véritablement unique.
Je suis fier de proposer des créations qui allient tradition, qualité et personnalisation, tout en répondant aux attentes de mes clients. Avec mes faluche, vous ne choisissez pas seulement un accessoire, mais un véritable héritage fait main qui vous accompagnera dans vos aventures.
L'histoire de Fil Mécanique ?
L'évolution
Aujourd'hui, le petit couturier de faluche que j'étais au début de mes études a bien évolué. Fil-Mécanique, c’est désormais un service de réparation de machines à coudre, toutes marques et tous modèles. Peu importe que votre machine date de 1890 ou d'aujourd'hui : tant qu’il y a des pièces, il y a de l’espoir.
Nous proposons également un service de personnalisation par broderie et flocage sur une large gamme de matières, allant du simple vêtement au tapis de selle, en passant par les doudous et les équipements de protection individuelle (EPI).
Fil-Mécanique est revendeur agréé des marques Juki, Elna, Tajima, Durkopp-Adler, Pfaff, Pégasus, Sewmaq et Kingtex.
Nous offrons aussi un service d'affûtage et de rémoulage de ciseaux et de couteaux, utilisant une Tormek pour garantir des résultats optimaux.
Nous continuons à alimenter notre chaîne YouTube : fil-mécanique dédiée à la vulgarisation des machines à coudre, afin de partager notre expertise et de rendre moins mystérieux cette formidable mécanique.
Enfin, nous fabriquons toujours des faluches de haute qualité avec des matières européennes et responsables, ainsi que des insignes à destination des étudiants.
Et ce n'est pas tout ! Pour tout cela, il y a certes du travail, mais aussi votre confiance, et pour cela, nous ne vous remercierons jamais assez ! Nous ne savons pas jusqu'où nous irons, mais une chose est certaine : ce sera toujours plus loin !
Lancement de notre chaîne YouTube : Fil-Mécanique
2023 marque une nouvelle étape pour notre entreprise. Après avoir constaté que nous répétions les mêmes informations à nos clients, nous avons cherché des personnes qui s'illustraient dans la vulgarisation des machines à coudre et de leur utilisation. On dit que l'on trouve tout sur Internet, mais il est en réalité difficile de dénicher des informations claires et sourcées sur les machines à coudre.
Il existe des vidéos de techniques de couture, des tutoriels d'apprentissage ou encore des présentations de machines, mais rien n’aborde le fonctionnement, l'intérieur, l'utilisation et la réparation de ces machines. Or, comme le dit l’adage, si ce que tu cherches sur Internet n'existe pas, il faut le créer.
C'est ainsi qu'avec Florie et Meïko, nous avons commencé à produire du contenu de vulgarisation autour de la technologie des machines à coudre. Nous avons également demandé à un ami proche, Jean Théodore de la chaîne Super VIII, de s'occuper du montage.
Cela peut sembler anodin, mais réaliser une chaîne YouTube est un véritable sport de haut niveau. Entre la rédaction des scripts, les corrections, la documentation, le tournage, les vérifications, le montage et la révision, c'est un sacré travail. Un an après, nous avons réussi à atteindre 1,76 k abonnés, et nous commençons à être vus partout en France et un peu a l’étranger.
Cela peut sembler un détail, mais nous sommes vraiment fiers de cette chaîne et de ce qu'elle apporte au paysage de la couture.
Entre COVID et opportunités
Sept mois après notre ouverture, le confinement fut annoncé, et toute la France fut cloîtrée chez elle à partir du 17 mars. L'atelier, situé à moins de 1 km de mon domicile, me permettait de m’y rendre pour effectuer des aménagements et du rangement dans notre nouvel espace de travail. Je me souviens avoir eu les larmes aux yeux en franchissant le seuil, réalisant que personne ne passerait avant un bon moment.
Durant la première semaine, je me suis consacré à la magnifique table que nous avions travaillée à l'époxy. C'était une manière de m'occuper. J'avais gardé mon téléphone allumé au cas où, et c'était une bonne chose, car j'ai été contacté par la mairie d'Aix-en-Provence, qui cherchait un réparateur de machines à coudre pour les centres d'action sociale. Ces centres avaient mis en place des ateliers de couture pour fabriquer des masques, mais plusieurs machines tombaient en panne.
J'ai sauté sur l'occasion pour sortir de la routine, et dès la troisième semaine de confinement, j'ai obtenu l'autorisation du préfet d'ouvrir au public en tant que commerce essentiel. Grâce à l'engouement pour la couture à cette époque, à la demande croissante de réparations et au désir de chacun de briser la monotonie et se rendre utile, l'atelier ne désemplissait pas. J'ai dû mettre en place un protocole complet pour assurer la sécurité des personnes.
Une semaine plus tard, avec l'autorisation d'ouvrir les magasins de couture et de mercerie, l'afflux de clients restait constant. Cette période fut intense. Comme vous, j'ai subi le confinement et cette période stressante, mais de manière assez différente. Bien que cette période reste gravée dans nos mémoires pour longtemps, elle a également constitué une véritable opportunité de me faire connaître et de promouvoir mes services.
Les débuts
2019 marque le grand plongeon. Lors d'un voyage en Alsace, coincé dans les embouteillages en Suisse, j'ai proposé à Florie d'ouvrir un atelier de réparation près de Saint-Cannat. L'idée germait déjà, inspirée par des situations cocasses, comme un client attendant sur le pas de ma porte à 23h alors que nous rentrions du cinéma.
Mais comment faire ? Nous n'y connaissions pas grand-chose, et nos familles n'avaient pas d'expérience dans ce domaine. La seule option était de demander de l'aide à un comptable.
De retour d'Alsace, nous avons contacté un comptable recommandé par nos amis cavistes à Plan de Campagne. Enthousiaste à propos de notre projet, il nous a orientés vers Initiative Pays d’Aix, qui nous a permis d’obtenir un prêt pour nous lancer.
Le 5 septembre 2019, nous avons ouvert notre atelier dans la zone de la Pile à Saint-Cannat pour représenter les marques Elna et Juki, marques qui correspondent à nos valeurs.
Tajima, une marque de Brodeuse industrielle nous a aussi rapidement soutenu et a rejoint les rangs des marques que nous proposons.
L'aventure commençait, mais 2020 nous réservait bien des surprises.
Une dégringolade qui fut un tremplin
Après des études spécialisées en sciences cognitives à Grenoble et en ergonomie à Aix-en-Provence, je souhaitais poursuivre en thèse dans le domaine de l’attention et du design de cockpit. Mon objectif : étudier comment, dans des véhicules de plus en plus autonomes, on peut maintenir l’attention du conducteur sur son environnement et limiter les sources de distraction.
En mars, après avoir postulé pour une thèse chez Renault, j’ai reçu une réponse négative, avec comme justification que j’étais « trop vieux » pour faire une thèse chez eux. Cela faisait deux ans que je cherchais une opportunité de thèse, sans succès. Ce refus a été un véritable coup de massue, brisant mes illusions après six ans d’études.
Pendant cette période, je ne suis cependant pas resté passif. J’améliorais mes compétences en broderie, en suivant les conseils de Cyril du Comptoir Phocéen de la Machine à Coudre. C’est lui qui, remarquant mon envie d’apprendre toujours plus, m’a suggéré de devenir réparateur de machines à coudre. « C’est un travail garanti », me disait-il, alors même que j’étais persuadé de ne pas avoir les compétences nécessaires.
Mais plus on en discutait, plus l’idée faisait son chemin. Au point que j’ai fini par me payer une formation à Roubaix, chez Bernina, pour apprendre les bases de la réparation. À mon retour, Cyril m’a présenté à Tony Mattarocci, un réparateur chevronné, qui m’a pris sous son aile et est devenu tour à tour mon Professeur, Mentor, Confrère, et aujourd’hui un ami précieux.
Sans Tony, je ne serais pas aussi performant dans la réparation de machines à coudre, et je n’aimerais peut-être pas autant ce métier. Encore aujourd’hui, c’est toujours un plaisir de le retrouver pour discuter de réparations complexes, avoir un autre regard, ou simplement partager un café. Cette relation de compagnonnage m’est chère.
La découverte
Cela faisait déjà six ans que je fabriquais les bérets des étudiants en France, qu’on appelle Faluches. Avec l’envie d’aller plus loin, cela faisait aussi quelques années que je pensais à investir dans une brodeuse pour proposer des écussons et des fonds personnalisés.
En novembre, nous sommes allés nous renseigner au Comptoir Phocéen de la Machine à Coudre, à Marseille, pour une brodeuse. Mais en voyant le prix, cela semblait hors de portée. Si aujourd’hui nous en sommes là, c’est grâce à Florie, qui a cassé son livret A pour financer la moitié du prix de la machine. Cette brodeuse Husqvarna nous a permis de faire nos premiers pas en broderie machine, accompagnés du logiciel 6D (aujourd’hui PREMIER+).
Bien sûr, partir de zéro avec une nouvelle machine nous a valu quelques sueurs froides et m’a poussé à m’intéresser de plus en plus au fonctionnement des machines à coudre et aux techniques de réparation.